Après avoir présenté le bilan provisoire en février 2018, l’ONISR (Observatoire national interministériel de la sécurité routière) a publié le 29 mai son bilan définitif.
Selon les résultats de ce bilan, 3 684 personnes ont perdu la vie sur les routes françaises en 2017, soit une baisse de 1,4% par rapport à l’année 2016 (54 décès en moins). En ce qui concerne les autres facteurs de l’accidentalité routière, l’ONISR a constaté une hausse pour :
- les accidents corporels ont augmenté de 2,2% ;
- le nombre de personnes blessées a augmenté de 1,3% ;
- le nombre d’hospitalisations après un accident routier a augmenté de 2%.
Le bilan annuel présente également les données par rapport aux catégories d’usagers et les circonstances des accidents de la route.
Plus concrètement, l’ONISR a constaté une hausse de la mortalité des motocyclistes et celle des cyclistes. En 2017, 669 motocyclistes ont perdu la vie, soit 9% de plus par rapport à l’année 2016. En ce qui concerne la mortalité des cyclistes, 173 cyclistes ont perdu la vie, soit une hausse de 7%. En tant que point positif, l’ONISR constate une baisse très forte dans la mortalité des piétons, dont la mortalité était en hausse très forte en 2016.
Selon le bilan, 38% des usagers se tuent seuls, sans collision avec un tiers, 25% des automobilistes sont tués dans des collisions avec un autre automobiliste, 64% de piétons et 48% des cyclistes sont tués par un véhicule de tourisme.
Les 3 facteurs principaux des accidents routiers en France sont:
- la vitesse excessive ;
- la consommation de l’alcool ou des stupéfiants ;
- le refus de priorité et l’inattention sur la route.